Un château parmi les grands, avant de tomber dans l’oubli
Ce passionné de vin et d’art a transmis à son petit-fils, le peintre animalier John Lewis Brown (1829-1890), outre son patronyme, son amour des vignes et de la peinture. Il passa une partie de son enfance au Château Brown, dans le milieu mondain des chevaux et d’art où évoluait sa famille. Une enfance qui marquera ses œuvres – notamment de chasse à courre- que l’on retrouve aujourd’hui aux Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, de Libourne ou encore à la Tate London… Il fut une gloire européenne de la peinture et un précurseur de l’Impressionnisme : l’histoire raconte même que la marque Hermès se serait inspirée de ses tableaux pour dessiner certains de ses célèbres foulards en soie…
Une enfance qui marquera ses œuvres
Une enfance qui marquera ses œuvres – notamment de chasse à courre- que l’on retrouve aujourd’hui aux Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, de Libourne ou encore à la Tate London… Il fut une gloire européenne de la peinture et un précurseur de l’Impressionnisme : l’histoire raconte même que la marque Hermès se serait inspirée de ses tableaux pour dessiner certains de ses célèbres foulards en soie…
Dès 1884, le Château Brown est consacré en remportant une médaille d’or à l’Exposition Universelle d’Amsterdam aux côtés de Château Mouton, Leoville-Poyferré, Pontet Canet… D’autres médailles suivront. Il est élevé au rang de 1er cru.
En 1938, la famille Bonnel acquiert la propriété de 200 hectares. Elle est l’une des trois plus grandes de la région (avec Olivier et La Louvière). 3 générations se succéderont jusqu’en 1994.
Après la seconde guerre mondiale, le vignoble voit son étendue diminuer au profit de l’urbanisme. Sa superficie est réduite à une quarantaine d’hectares jusqu’à sa disparition totale dans les années 50 (désastre du gel de 1956 et primes gouvernementales à l’arrachage…).
Le vignoble de Brown connait alors une période de régression et ne remplit pas les conditions pour intégrer le classement des Crus Classés de Graves de 1953, puis 1959.
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